14 octobre : Une autre journée des plus intéressantes

MISE À JOUR 20/10/2009

Cet avant-midi, afin de faciliter le déroulement des activités, le groupe a été séparé en deux. Demain, les activités seront les mêmes mais les groupes seront inversés.

Un avant-midi avec la Direction de la police administrative

D’abord, la police administrative (qui n’est administrative que de nom!) nous a exposé ses rôles et responsabilités. Ceux-ci sont très variés et incluent les patrouilles zonales (policiers plus expérimentés et mieux formés) le maintient de l’ordre public (contrôle de foule) et les patrouilles à vélo.

Ensuite, on nous a présenté l’équipement et les véhicules utilisés lors d’opérations de contrôle de foule. Nous avons également effectué une ronde de patrouille dans un véhicule équipée d’une caméra permettant la lecture automatique des plaques d’immatriculation. De fait, nous avons ainsi réussi à dénicher un véhicule rapporté volé. Chanceux!

Pendant ce temps, avec la Direction de la police de proximité…

Ce même avant-midi, l’autre moitié du groupe était en compagnie de la Direction de la police de proximité. Plus précisément, nous étions reçus par les assistants de concertation. Ceux-ci sont des employés civils de la police qui ont pour travail de faciliter les rapports entre la police et la population à risque. Pour ce faire, leurs tâches sont diverses. Par exemple, ils mettent en place des programmes de prévention et de parrainage dans les écoles et ils accompagnent parfois les policiers dans certaines quartiers chauds lors de patrouilles pédestres. De plus, en tout temps, au moins un assistant de concertation est de garde et ce, 24 heures sur 24. Celui-ci peut être appelé à se rendre sur les lieux d’une intervention à la demande des policiers en cas de difficulté avec un ou plusieurs individus. Étant formés spécifiquement pour ce genre de situations tendues, les assistants peuvent, par exemple, jouer le rôle de médiateur dans un conflit entre voisins. En somme, loin de remplacer les policiers, les assistants de concertation viennent plutôt appuyer leur travail.

Le commissaire divisionnaire David Yansenne, chef de zone, a pris le repas du midi en compagnie de Bernard Arsenault, accompagnateur du groupe de Techniques policières.

Une introduction au concept de « Koban » à Helmet

En après-midi, nous nous sommes rendus dans le quartier Helmet afin d’y rencontrer les policiers formant un Koban à cet endroit. Importé du Japon, le principe du Koban est d’affecter, à long terme, les mêmes policiers à un territoire très spécifique et très restreint. Ainsi, ces policiers en viennent à connaître comme le fond de leur poche non seulement leur territoire, mais également les gens qui le fréquentent. Le but est d’augmenter leur efficacité ainsi que d’améliorer le sentiment de sécurité des citoyens et des commerçants locaux.

Après un bref exposé, nous avons été invités à prendre le thé à la menthe dans un petit restaurant à proximité. Nous avons été reçu par des hôtes très chaleureux et accueillants!

Visite surprise à l’Atomium!

Avant d’entreprendre l’activité suivante, nous avons été conduits de manière impromptue au site de l’Atomium. Cette énorme structure, représentant un atome de fer, a été initialement contruite dans le cadre de l’Exposition internationale de 1958. C’était une agréable surprise qui s’est révélée très intéressante.

Patrouille à pied avec le Koban Braban

Après notre visite de l’Atomium, nous nous sommes rendu dans le quartier Braban, secteur commercial très dense et multiethnique où l’on retrouve les fameuses « carrées ». Ces dernières sont immeubles où s’exhibent des prostituées dans les vitrines dans le but d’offrir leurs services. Il faut savoir qu’en Belgique, on a choisi d’encadrer le phénomène de la prostitution (l’État perçoit même des taxes de cette activité!) plutôt que de l’interdir.

Ainsi, en soirée, nous avons accompagné le Koban Braban durant leur patrouille. Il était impressionnant de voir les policiers saluer chacun des commerçants, qui leur répondait tous avec un large sourir. Parfois, on entrait dans les commerces pour discuter et on nous offrait de prendre le café. Le Koban représente réellement le concept de police de proximité poussé à l’extrême et est adapté à la situation spécifique du quartier Braban. La plupart des policiers qui le composent travaillent dans ce secteur depuis plusieurs années.

Enfin, nous avons terminé la soirée en prenant le souper dans un restaurant égyptien de la rue Braban avec nos hôtes belges. Une conclusion des plus agréables à une journée des plus mémorables!